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Éleveurs, ne criez pas trop "au loup !"
lundi 20 février 2006, par
Partout dans le monde, les éleveurs désireux de protéger leur cheptel ont conduit des populations de prédateurs, comme les loups en Amérique ou en Europe et les lions en Afrique, prêts de l’extinction.
Or, voilà que le premier recensement global de l’impact des prédateurs, qui arrive un peu tard, conclut que leur effet est négligeable : dans les régions habitées par des jaguars (Amérique centrale et du Sud), des léopards des neiges (Népal), des lions (Zimbabwé, Kenya), des lynx (France, Scandinavie) ou des loups (Amérique du Nord), jamais plus de 3% des pertes d’animaux d’élevage sont attribuables aux prédateurs. C’est même le loup qui est en bas de la liste pour l’Amérique du nord, lui à qui on ne peut attribuer que 0,07% des pertes ! Mieux encore, l’augmentation du nombre de prédateurs dans une région ne fait pas augmenter le nombre de pertes, assure la Britannique Kate Graham, de l’Université de Stirling (Angleterre), dont la recherche doit faire l’objet d’un livre prochainement.
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